En ce début de semaine,
la course des aiguilles m’a parue comme affolée, insaisissable. Moi qui m’enorgueillis
souvent, affichant un port de tête fort haut, que je sais parfaitement gérer
mon temps, voilà un doigt railleur pointé sur mon visage.
Oui, en ce début de semaine, j’ai manqué d’organisation, la volonté peut-être aussi, s’est faite fugace, vaporeuse. De ce fait, je n’ai su saisir la plume, m’interroger sur la prochaine œuvre sur laquelle pourrait porter mon prochain article.
Oui, en ce début de semaine, j’ai manqué d’organisation, la volonté peut-être aussi, s’est faite fugace, vaporeuse. De ce fait, je n’ai su saisir la plume, m’interroger sur la prochaine œuvre sur laquelle pourrait porter mon prochain article.
Seulement, je me suis
engagée auprès de vous, lecteurs, à fournir un article par semaine.
Aussi, car je ne supporte
rien moins que manquer à mes engagements, je vais réaliser ce que la
blogosphère beauté-mode-féminine qualifie de « haul ». C'est-à-dire,
une revue des derniers achats réalisés (compulsivité toute capitaliste, certes,
ou alors l’appel mesquin de la carte bleue soigneusement dérobée à notre regard
au fond du porte-monnaie de sorte à ne pas céder à la tentation de la dépense).
Toujours est-il que, en
fin de semaine dernière, mes pas m’amenèrent à passer près de la grande Fnac du
CNIT, situé sur le parvis de La
Défense.
Et puis, j’ai ouï dire
par quelque douteux météorologue que l’été arrivait dans une maigre dizaine de
jours, aussi me suis-je pliée à la tradition de la lecture de plage. Après un
rapide passage en caisse, voici donc le résultat des courses (au sens propre,
ce coup-ci !)
Abbé Prévost, Histoire
du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, 313 pages
Un classique que je n’avais
pas encore eu l’occasion de parcourir. Il est, ce me semble, souvent au
programme des licences en Lettres Modernes… Réparons donc cette erreur !
Alexis de Tocqueville, De
la démocratie en Amérique tomes I et II, 598 et 455 pages
Ou il est plus que temps
pour moi d’aller consulter un ophtalmologiste, ou la Fnac ne proposait pas l’œuvre
regroupée en un seul et unique tome… Est-ce une manière de pousser à la
consommation ? Peut-être cependant cette césure dans l’œuvre peut recéler
un intérêt. Donc, à voir…
Madame de Lafayette, Histoire
de la Princesse
de Montpensier, 122 pages
Une obligation, presque
un devoir, j’avais parcouru il y a quelques mois La Princesse de Clèves,
mais sans pour autant éprouver un véritable besoin de me renseigner quant au
reste de l’œuvre de cette écrivaine. Et puis, en passant devant son nom, me
suis-je laissée tenter.
Pierre Corneille, Horace,
139 pages
Mes années de collège de
quatrième et troisième auront été littéralement bercées par les œuvres théâtrales
produites durant l’ère du classicisme. Je ne crois pas me fourvoyer en disant
que je dus en lire une bonne vingtaine en l’espace de deux années scolaire
(autant exigées par mes professeurs que par goût personnel). Mais pourtant,
grand mystère que je m’astreins en ce moment même à résoudre, celle-ci semble être
passée entre les mailles du filet.
Aristote, Ethique à
Nicomaque, 550 pages
Un peu de philosophie ne
fait jamais de mal, non ? Quand bien même mes connaissances dans le
domaine se sont réduites comme peau de chagrin depuis que j’ai cessé d’étudier
cette matière. C'est-à-dire, quatre ans déjà. Fichtre…
Léon Tolstoï, Anna
Karénine, 858 pages
Un classique, encore une
fois. J’espère l’avoir terminé avant que ne sorte au cinéma l’adaptation que je
sens déjà désastreuse par Joe Wright, avec en tête d’affiche la très famélique
Keira Knightley….
Walter Scott, Ivanhoé,
711 pages
Je reste surprise de n’avoir
par eu à l’étudier durant mes trois années de licence d’anglais. Je vais donc m’y
atteler toute seule.
Léon Tolstoï, La Guerre et la Paix tome I, 982 pages
Oui je sais, la logique
aurait voulu que je reparte avec le deuxième tome clôturant cette saga, mais ma
menue monnaie et mes bras maigrichons en ont décidé autrement.
George R.R. Martin, Le
Trône de Fer intégrale 4, 891 pages
Il fallait bien un peu de
roman de gare dans cette liste ! Si vous n’avez encore pas eu l’occasion
de jeter un œil à la série, je vous la recommande chaudement. J’espère que vous
n’êtes pas hermétique au genre dit de « medieval fantasy ».
Promis, la semaine
prochaine, je publierai un article digne de ce nom !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire