lundi 26 décembre 2011

Le pourquoi du comment



Nulle prétention ne m’anime, si tant est que le besoin d’écrire n’est pas déjà considéré par d’errants regards extérieurs comme une vanité extrême. C’est prendre du temps, en perdre s’accorderont les vipères sifflantes. C’est le suspendre, affirmeront avec empressement les poussières des poètes disparus. Pourtant, il m’apparaît clair que le but premier n’est, intrinsèquement, que de vouloir exprimer des émotions au travers de puissantes Lettres, qui par excès d’orgueil peut-être, ne réaliseront point que les mots ne pourront jamais atteindre le merveilleux ressenti. Tout du moins, on constate et salue la tentative, sorte d’élan pour lever la main dans le but d’arracher un astre au firmament, un quantième clou doré.
Ecrire peut tout aussi bien s’apparenter à un besoin, des plus primaires, voilà qui est exempt de tout doute. Des gouttelettes venant s’écraser au hasard sur un feuillet immaculé, nées de la fontaine jaillissante qu’est le livre. Plus qu’un objet à mon sens, c’est un réceptacle de vie et de profondeur, un plaidoyer pour le savoir tout autant que l’élévation morale et culturelle. Je pourrais les porter au pinacle pendant des heures, tant je les admire et les glorifie. Ils sont mes fragments de ma Vraie Croix, à moi.
Au-delà des opinions que j’exprimerai sur cette page, ce sont avant tout des émotions que je me permettrai de livrer. Pour la majorité, des ressentis que je m’astreins à coucher sur papier dès l’instant où j’achève de parcourir l’ultime page d’un bouquin. Je vous en laisse seuls juges, si tant est que je parviens à ne point me perdre dans mes facéties littéraires.

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